Le tableau Rose blanche d’André Evard, datant de 1917, présente une nature morte expressive avec une rose blanche luxuriante, disposée au centre, flanquée de plusieurs boutons floraux fermés ou entrouverts. Les fleurs reposent nonchalamment sur un fond aux tons bruns, qui se distingue du fond sombre par des coups de pinceau dynamiques.
Les feuilles de rose sont d’un vert intense et, avec leurs contours nets et leurs surfaces structurées, elles forment un contraste séduisant avec la modélisation douce et pâteuse des fleurs. Le jeu d’ombre et de lumière ainsi que la coloration différenciée donnent à la rose un aspect plastique et presque sculptural. Un petit élément rouge – probablement un bouton de rose – est intégré de manière ciblée dans la composition comme un accent frappant, afin d’attirer l’attention du spectateur.