Dans la représentation d’un coing stylisé, très proche du spectateur, André Evard s’est laissé inspirer par le post-impressionnisme, qui s’est toujours exprimé dans l’œuvre artistique du peintre suisse.
Cela se lit particulièrement dans la manière dont le fruit présenté est façonné : des points fins et des traits juxtaposés. De plus, l’artiste fait preuve ici d’une approche très sensible de la lumière. La source ne peut pas être déterminée avec précision, mais la nature morte est plongée dans une lueur diffuse et laisse un léger éclat sur le fruit.
Dans cette œuvre, l’admiration d’Evard pour le peintre français Jean Siméon Chardin (1699-1779) et ses motifs simples s’exprime, ainsi que pour la peinture flamande.