Cette œuvre d’André Evard, peinte en 1914, la première année de la guerre, séduit par son style pointilliste et sa composition symétrique.
Le regard du spectateur est guidé par un chemin de pierre qui divise la prairie fleurie de la moitié inférieure du tableau et mène directement à l’intérieur de l’image et à une église avec une tour pointue et longue. La chapelle est bordée d’arbres sphériques et cylindriques et est accessible par un escalier sur lequel se trouve une femme seule, vue de dos. La palette de couleurs est harmonieuse dans les tons rouge, blanc et vert et se répète dans tous les plans de l’image, ce qui annule presque la profondeur perspective ici.