Les paysages naturels constituent un motif central dans l’œuvre d’Evard. Il ne se contente pas de peindre différents objets naturels, mais accorde une attention particulière à
Le présent travail expressionniste montre un paysage marin au premier plan avec une chaîne de montagnes à l’arrière-plan et un paysage céleste à l’arrière-plan.
Les plantes supposées, situées au bord inférieur du tableau, rendent la rive du lac et le lac en tant que tel reconnaissables. De plus, la chaîne de montagnes délimite le lac. Si l’on imagine le tableau sans les plantes riveraines et sans la chaîne de montagnes, il est probable que le plan d’eau ne serait pas reconnaissable en tant que tel.
Le lac est calme, on n’y décèle aucun mouvement de vagues. Le ciel lui-même est également calme, on ne voit que des nuages. Cela contribue également à
Le ciel aux couleurs éclatantes se présente comme un pendant à l’étendue d’eau tout aussi colorée. Alors que le lac est maintenu dans des
Les nuages dans le ciel ainsi que les montagnes sont de couleur noire. Ce choix de couleurs sert également à l’ambiance apaisante du soir. De plus, la nuit tombante est ainsi
Nous pouvons également constater que les nuages se reflètent dans le lac et que, par conséquent, nous retrouvons le noir de ceux-ci reflété. Cette réflexion des nuages peut être interprétée comme une liaison entre le paysage lacustre et le paysage céleste, qui semblent sinon séparés. Elle surmonte la séparation apparente et symbolise l’unité des deux paysages prétendument séparés, qui se conditionnent mutuellement.
Le soleil, en tant qu’objet central d’un coucher de soleil et en tant que source des différentes couleurs, n’est pas visible. Seuls ses rayons peuvent être distingués.
Les lignes horizontales dominent l’ensemble du tableau. Les représentations des montagnes et des plantes font exception. Elles sont le plus souvent représentées par des lignes diagonales, rarement aussi par des lignes verticales. Le premier plan direct n’est pas seulement délimité de son arrière-plan par des lignes verticales, mais aussi par l’application de peinture épaisse, presque en relief.
Le ductus du pinceau se présente ici plutôt de manière plane qu’expressive.
En tant que Suisse, André Evard a vécu presque toute sa vie dans le Haut-Jura suisse. Outre les