Cette huile sur toile de 1949 représente des crocus blanc rosé dans un vase sombre. Evard utilise des lignes de contour rouges et bleues vives pour les fleurs. Le vase, travaillé de manière plastique, est placé au centre devant un approfondissement spatial, qui semble être une fenêtre. L’ouverture est bleue, le coup de pinceau est clairement reconnaissable ici. Evard conçoit toute la partie inférieure de l’image en noir, deux lignes blanches, des extraits composés de circonférences de cercles, s’illuminent dans l’obscurité qui y règne et ajoutent une composante géométrique à la nature morte. Dans cette image, des zones volumineuses et plates se rencontrent, les couleurs sombres créent une impression mystérieuse et mystique. Sur son important autoportrait de 1913, Evard s’est représenté devant des crocus. Ici, il reprend la représentation de cette fleur, à laquelle il semble avoir un lien profond.