Un peintre suisse de l'ère moderne

Construction, 1948, huile sur carton, 49 x 64 cm

Construction, 1948

L’œuvre présente une composition complexe, géométrique et abstraite, constituée de surfaces et de formes colorées aux contours nets, dans laquelle des triangles, des cercles et des rectangles s’unissent pour former un réseau dense aux allures de kaléidoscope. La palette de couleurs variée – allant du rouge vif au vert, en passant par le jaune et le bleu, jusqu’au noir et au blanc – crée un jeu de contrastes dynamique. Au centre de l’image, rigoureusement symétrique, s’ouvre un espace d’un noir profond qui apparaît comme un vide. L’œuvre est un point culminant des compositions constructivistes d’Evard, elle montre à l’origine l’œuvre « Le couvert » de 1924. L’alliance de la clarté constructiviste, de la répétition rythmique et du choix intuitif des couleurs confère à l’œuvre une profondeur et une tension particulières, typiques de la création artistique d’André Evard.