André Evard, l’artiste suisse, nous montre dans cette œuvre une représentation de paysage dans des tons doux, parfois presque pastel, mais naturalistes. Comme dans beaucoup de ses œuvres, l’artiste crée ici un espace de profondeur, en commençant par le premier plan, où un chemin jaune conduit le spectateur dans l’image et qui se perd cependant rapidement dans une prairie verte.
Les tons verts sont nuancés différemment et vont d’un ton très clair à un ton vert presque noir, qui a été appliqué en épaisseur, comme seul élément, avec un ductus de pinceau pastueux. La surface s’étend jusqu’à l’arrière-plan, où elle devient une chaîne de montagnes verdoyantes au-dessus de laquelle le peintre fait naître et voler des oiseaux avec peu de coups de pinceau et un fin ductus.
Au centre de cette peinture à l’huile se trouvent cinq arbres symétriques disposés au milieu de l’image, dont les épaisses fleurs roses rappellent les pivoines. Deux d’entre eux forment l’avant-garde et sont également représentés de manière perspective plus grande et leurs fleurs de manière plus intense et plus détaillée.
Les troncs noirs et fins se détachent clairement par leur forme dentelée sur le fond principalement clair, qui nous montre des nuages blancs par une journée de printemps agréable. Au centre de la partie supérieure de l’image, on aperçoit le bleu du ciel sous une petite forme abstraite.
L’image est structurellement symétrique dans son ensemble. L’œuvre d’