Un fleuve traverse le paysage – un motif que l’on retrouve rarement chez Evard. Dans cette huile sur toile de 1950, il représente un tel paysage fluvial : dans la partie inférieure, le fleuve occupe toute la largeur de l’image, puis se rétrécit vers l’arrière pour disparaître derrière une colline. À l’arrière-plan, on trouve un paysage de montagne composé de douces collines. Les rives du fleuve sont recouvertes de forêts de sapins à l’avant, qui se transforment en champs à l’arrière. Quelques maisons sont suggérées au loin. Cette représentation paysagère est complétée par un ciel rose-jaune, où la peinture est appliquée de manière pâteuse. Le peintre utilise également ses couleurs préférées, le jaune, le rose et le vert, pour cette représentation paysagère à l’aspect doux et harmonieux.