PONT NEUF 1925 Huile sur panneau 44 x 36,5 cm

Cette vue très abstraite du Pont Neuf historique à Paris illustre le développement artistique d’Evard entre 1923 et 1926, période durant laquelle il multiplie les voyages à Paris et s’inspire de l’architecture, des musées, des galeries et des artistes de la ville. Il enrichit par la suite son art de ce thème industrialo-urbain, qui culminera dans son œuvre « La Machine » de la même année. La vue de la ville – avec son accent sur le pont et la Seine – se caractérise par sa réduction à des formes géométriques de base. Des lignes de contour noires et épaisses dessinent les arbres et les nuages, tracent les vagues et les façades des bâtiments en arrière-plan. L’intérieur des formes est généreusement rempli de couleurs vives et fauves. Les couleurs et les lignes conduisent à une ornementation stylisée en inclinant et en déplaçant l’effet de profondeur.